Témoignage – Naissance et coparentalité

Camille nous porte dans son plus beau chapitre. Naissance et coparentalité et ce baume au coeur et à l’espoir et à la vie qui nous porte TOOS.

Le terme arrive

Le terme de ma grossesse était le 26 mai. Cependant, il n’y avait pas vraiment de signes qui annonçaient que notre bébé arrivait. Le 26 mai nous sommes donc allés faire une échographie de contrôle, tout allait bien, rendez-vous deux jours après. Mais dans la nuit du 26 au 27, j’ai commencé à avoir des contractions de plus en plus régulières, qui s’intensifiaient. A 6h du matin, je décide de réveiller Jean et nous appelons notre sage-femme qui nous conseille de rester au chaud.

Les sentiments se bouleversent

Finalement, nous partons à la clinique vers 9h30. Je commence à être dans un autre monde, mais je sens que Jean est fébrile. Je lui avais demandé de me faire rire pour me détendre, mais avec les contractions je n’arrivais pas à réagir. A la clinique, après un monitoring et un bain, je commence à me demander si je vais y arriver, je pleure. Le sage-femme*, qui sera le seul personnel médical à qui nous aurons affaire pendant toute cette aventure, me rassure. Ainsi, il me dit de rester en présence avec mon bébé, de garder une main sur mon ventre. A partir de là, Jean sera un soutien sans faille.

Une famille naît

A chaque contraction, il me soutient la tête, met un main sur notre bébé avec moi. Ainsi, les heures passent, je fatigue, mon col s’ouvre très lentement, mais je ne pense toujours pas à la péridurale. Le sage-femme propose de me percer la poche des eaux, à partir de là le travail s’accélère. Enfin, l’heure de pousser est arrivée. La scène restera gravée : moi accroupie au sol, le sage-femme allongé par terre, Jean derrière mon dos pour me soutenir. A 18h34, Clarisse est arrivée, sans un cri, juste une respiration et les yeux grands ouverts. Ainsi, ce mercredi 27 mai 2020, Jean comme moi sommes devenus des parents fous d’amour et liés pour toujours.

Camille alias @universelle.parentalité

Voici les liens, pour ceux qui n’ont pas lu les épisodes 1, 2, 3, 4 , 5 , 6, 7  8 et 9.