Témoignage – Coparentalité et fécondation

Témoignage – Coparentalité et fécondation

C’est un sujet intime et pourtant crucial qu’aborde Camille dans ce nouveau témoignage : « Coparentalité et fécondation ». En effet ce sujet, qui est abordé dans peu d’articles, est pourtant central dans la démarche de coparentalité. Ce témoignage est une clé que nous vous donnons pour mieux appréhender les hauts et bas émotionnels.

Première fois

Finalement, en février 2019, nous nous jetons donc dans le grand bain. Je suis à la fois effrayée et très joyeuse. Quartier Port Royal, je me rappelle être frigorifiée en attendant Jean. Et puis nous allons boire une bière, l’excitation est perceptible.

Je ne raconterais pas ici le moment que nous avons vécu, préférant le garder pour nous. Mais je peux dire que lorsque je me suis levée le lendemain aux aurores, je me suis rendu compte de l’ampleur de ce que nous avions essayé de faire. En effet, amoureux ou pas, tenter de faire un enfant m’a paru tellement incroyable et fort. En arrivant devant le Val de Grâce, j’avais l’impression de voler, je me sentais invincible. Ainsi, je suis partie travailler à la crèche en portant un trésor en moi.

Réalité et fécondation

Jean et moi étions persuadés, naïvement, que cela marcherait du premier coup. Et puis je sentais plein de symptômes qui me disaient que je pouvais être enceinte. Or, toutes les femmes ayant des enfants le savent, les symptômes annonçant les règles sont les mêmes. Un matin, ni tenant plus, j’ai fait un test de grossesse, qui s’est avéré négatif.

J’ai eu soudainement très peur, si nous avions eu un échec, qui pouvait assurer qu’un jour ce serait positif ? J’ai pleuré et puis le nouveau cycle est arrivé, j’avais compris qu’il fallait que je ne projette pas trop. Ainsi, ce deuxième essai n’a pas fonctionné non plus. Au troisième, j’ai eu un retard de règles, donc nous avons été très déçus. A cette étape, je me sentais un peu découragée, et je gardais certaines choses en moi que j’aurais dû confier à Jean.

Finalement, ce que je décide de faire un week-end de juin où j’étais très fatiguée. Et alors que je devais ovuler une semaine plus tard, le lendemain de cette conversation, j’ai senti que quelque chose s’était passé mentalement et dans mon corps.

Camille alias @universelle.parentalité

Voici les liens, pour ceux qui n’ont pas lu les épisodes 1, 2, 3, 4 et 5.

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